Président : wade, Vice président : wade ?
Après
avoir doté son super fils Karim Wade d’un super ministère d’Etat, de la
Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des transports
aériens et des infrastructures ; Wade père vient de faire passer en force
la création incongrue d’un poste de Vice président de la République.
Pour quoi
faire ? Selon un des porte parole du vieux : « pour mieux être à
l’écoute du peuple sénégalais » en terme clair, ce vice président sera
chargé de représenter le président auprès du peuple. Pour limiter ses pouvoirs
le vice président ne pourra pas remplacer le chef de l’exécutif quand il y a
vacance de pouvoir et n’a aucun pouvoir sinon celui d’écouter le peuple !
Dans les
rangs du PDS même on crie o forfaiture, le scandale du bafouillage des
institutions de la République continue de plus belle.
Certains
se posent encore la question naïve de savoir si ce poste servira encore le
passage en force du fils du président.
Président
de la république : Wade
Vice
président de la république : Wade ?
Ou un de
ses pantins qui préparera encore mieux l’accession du fils qui ne sait pas
s’exprimer ni en wolof, ni dans aucune langue locale du pays ? On
comprendra que Karim Wade lui-même puisse se servir lui-même du vice président
pour représenter un peuple qu’il ne peut comprendre et qui l’effraie.
Lui il
parle en dollars, en hôtel cinq étoiles, en anglais et en Dubaï. Je me doute
fort que tous les sénégalais saisissent l’intérêt de ce quintuplé qui fait sens
chez Mister Karim.
Que l’on
ne s’y trompe, wade ne délèguera pas son pouvoir pas plus que celui qu’il
compte passer à son fils en cela le Sénégal d’une autre manière se togolise.
Les institutions du pouvoir se sont concentrées au sein d’une même famille en
même temps qu’elle se gabonise, cette famille est en train de piller les
richesses du pays.
Qui se
pose la question de l’audit de l’ANOCI (Agence Nationale pour l'Organisation du Conseil Islamique), de l’origine des financements de la
dernière campagne électorale et de la municipale ?
Comment
se fait-il que que certains ministres et députés dont je tairai le nom aient pu
pour gagner dans leur fief s’allier la population en distribuant de l’argent et
des vaches notamment entre 2006 et 2007 ?
D’où
provient l’argent des militants du PDS ?
Autant de
questions et de compte que le PDS devra rendre.
La plus
urgente des questions pour les sénégalais est de mon avis former un bouclier
pour ne pas faire passer celui que les gens de la rue ont traité de
« sath » voleur.
Les
sénégalais ne sont pas dupes mais il serait peut être temps de dépasser les
grognes retenus pour descendre dans la rue avant que ne soit voté de telles
inepties.
Si la
société civile d’un des pays les plus pauvres au monde comme le Niger se lève
uni contre le Tazarché ( changement en haoussa et désigne la volonté du
président Tandja de changer la constitution pour briguer un 3ème mandat)
et a créé une espèce d’espace publique depuis plus de 5 ans afin de combattre
la corruption en demandant des audits, en invitant des juristes et en
s’intéressant sur la question de l’énergie au Niger, que fait donc la société
civile sénégalaise ainsi que les partis de l’opposition ?
Nous nous
sommes toujours vantés de notre démocratie, d’être les meilleurs en Afrique de
l’ouest, les plus beaux, etc aujourd’hui nous sommes la risée du Mali, du Maroc
ou encore de la Côte d’ivoire.
Wade et
famille politique sont en train de dilapider notre patrimoine (Air Sénégal
international, la corniche de Dakar, les institutions artistiques, les sites
touristiques et immobiliers) mauvais négociateurs ils plongent le pays dans un
marasme économique qui dans cette période de crise plonge notre quotidien dans
l’enfer tandis que la classe politique vit au dessus des moyens du pays.
Si
l’étudiant penché sur sa copie croit qu’il est plus urgent de finir son
partiel, il se trompe.
Si le
commerçant surveillant son étal estime qu’il est plus urgent de réunir 600
francs à la fin de la journée, il se trompe.
Si la coiffeuse
penchée sur la tête de sa cliente pense que la réussite de la tresse est son
avenir, elle se goure.
Si le
jeune avocat qui vient de passer l’examen du barreau, croit que sa future
carrière est plus importante que les questions politiques et l’avenir de notre
démocratie et donc de notre mieux être, il se goure comme l’étudiant, comme le
commerçant, comme la coiffeuse.
Nous
sommes tous concernés.
Refusons
ceux qui forcent le règne de l’instant au détriment d’un quelconque avenir.