la nouvelle arme contre le terrorisme
Le New York Times vient de lâcher encore une bombe: la CIA aurait fabriqué une campagne de vaccination contre l'hépatite B pour cueillir de l'ADN de la famille de Ben Laden afin de s'assurer qu'ils sont bien présents dans la ville pakistanaise d'Abbottabad. L'opération se serait faite avec la complicité d'un médecin pakistanais, le Dr Shakil Afridi.
La méthode vaccinale a été utilisée dans le passé par des gens sans scrupule ou des laboratoires pharmaceutiques à des fins peu louables: le cas du trovan au Nigeria en 1995, l'étude Tustegee sur les noirs de l'Alabama, les médecins nazis sur les juifs, comme moyen de lutte contre le terrorisme,jamais à ma connaissance.
La doxa sécuritaire aura réussi au 21 ème siècle à se déjouer de toutes les règles internationales au nom de la lutte contre le terrorisme.
Une ruse qui peut coûter cher aux agences sanitaires qui luttent depuis quelques années devant des refus de vaccuination et des dénis de cette méthode au Nigeria, au Niger et dans d'autres pays dont les populations sont à majorité musulmane, jusqu'en France.
Cette procédure stupide de la CIA aura pour conséquence de nourrir encore longtemps les thèories les plus folles sur le complot.
Aujourd'hui en France on note le retour de la rougeole chez certaines populations alors que cette maladie avait disparu, de grandes épidémies de rougeole traversent le Niger et le Nigeria et se sont empirées avec le retour des migrants de Lybie dans le sol nigérien.
Au Nigeria du nord, hausas et fulanis pensent que dans les vaccins qui leur sont administrés il y a un principe qui les stérilise. Résultat, on boycotte le vaccin Polio.
Se mélange alors la phobie de la perte de la sexualité, une défiance de la médecine occidentale et le peu de confiance accordé aux laboratoires pharmaceutiques.
Avec cette nouvelle affaire de vaccination fictive de la CIA pour localiser un terroriste et l'éliminer, les lobbis anti vaccins et les théoriciens de la conspiration ont de beau jour devant eux.
Merci la CIA, merci Bush, merci Pfizer!